GORÉE, SENEGAL :

Une île comme une écharde, comme une cicatrice pour la mémoire, afin que nul n'oublie. Que nul n'oublie qu'ici nul n'entendait le cri de l'innocence.

Le mythique sanctuaire de la mémoire qui verra s’incliner sur sa terre sable fin les plus grands noms de l’humanité.
Une île comme en partance, rappelant étrangement la forme d’une Afrique en anamorphose.
Parce-que la vie doit continuer, l’île de Gorée a pu survivre au départ de son mythique conservateur Boubacar Joseph Ndiaye.

Homme de culture et de savoir, il en était devenu non une attraction , mais un symbole de l’âme de #Gorée.
Une île où planent les âmes de ceux qui s’en sont allés sans espoir de retour.

Mais l’espoir ne meurt jamais. Un jour, il y a eu des chants de #blues. Puis un jour, le blues s’est étranglé et les chaînes ont craqué ! Des Amériques aux Antilles, un cri a retenti : Liberté.
Et le #Senegal en premier a compris que ceux qui sont morts ne sont pas morts, mais vivent dans notre mémoire et dans nos mémoriaux.
Gorée ne sera donc jamais un mausolée, mais toujours la case de ceux qui ne partiront jamais.